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La traduction automatique et son impact environnemental

Alors que les questions RSE se posent de plus en plus au sein des entreprises, le marché de la traduction est lui aussi mis face à ses responsabilités en ce qui concerne son empreinte carbone.

Aujourd’hui, aucun projet de traduction ne se fait sans ordinateur : utilisation d‘un outil de TAO, de la suite Office ou encore de multiples échanges de mails.

L’impact du numérique sur le réchauffement climatique est bien connu de tous, mais soupçonniez-vous un instant l’impact des moteurs de traduction automatique en ligne comme DeepL ou Google Traduction sur celui-ci ?

Des chercheurs indiens se sont penchés sur la question pour découvrir quelle paire de langues détenait l’impact carbone le plus important. L’étude portait sur les combinaisons linguistiques entre l’anglais, l’allemand et le français.

Les résultats sont assez surprenants, car contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce ne sont pas les traductions automatiques ayant obtenu les meilleurs scores BLEU qui consomment le plus !

Fin du suspense, c’est la paire de langues français>allemand qui est la plus énergivore. C’est d’ailleurs l’allemand dans son ensemble qui sollicite et consomme le plus parmi les moteurs de traduction étudiés. Au contraire, l’anglais est pour sa part la langue la moins énergivore et obtient les meilleurs résultats !
La raison ? Probablement car c’est celle qui dispose du plus grand nombre de corpus et de références disponibles pour la traduction automatique et qui doit solliciter le moins ses réseaux.

Vous souhaitez réduire votre impact numérique ?

Plusieurs petites actions peuvent vous y aider : supprimer vos mails non nécessaires, utiliser le moteur de recherches Ecosia, fermer votre navigateur lorsque vous ne l’utilisez pas, éteindre votre ordinateur tous les soirs et ne pas laisser en veille vos écrans pendant la pause déjeuner ou toute la nuit, par exemple.

Retrouvez d’autres astuces ici : https://planetezerodechet.fr/pollution-numerique-gestes-a-adopter-reduire-limiter/ ou encore ici : https://www.animafac.net/fiches-pratiques/limiter-limpact-ecologique-du-numerique/

Nous vous invitons également à lire l’article complet et le rapport de l’étude sur le site Slator : https://slator.com/which-language-pair-emits-most-carbon-machine-translation/

Et vous, quelles sont vos bonnes habitudes pour limiter l’impact du numérique ?