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Comment devenir traducteur technique ?

Vous êtes étudiant et souhaitez consacrer votre carrière à la traduction technique ? Vous êtes en reconversion professionnelle et cherchez un métier associant langues et connaissances techniques ? Voici tout ce qu’il faut savoir pour devenir traducteur technique.

La formation

Plusieurs universités françaises proposent aujourd’hui une formation qualifiante de niveau master, à réaliser sur 2 ans, pour devenir traducteur technique. Souvent accompagnés d’un stage de fin d’études, ces masters sont la plupart du temps accessibles via un concours d’entrée et il arrive qu’ils soient réservés en priorité aux étudiants ayant suivi un parcours linguistique. Il existe aussi le METS (Master européen en traduction spécialisée) qui regroupe des universités situées aux quatre coins de l’Europe et qui permet aux étudiants de partir étudier à l’étranger.

Malgré tous les efforts mis en place par les différentes associations de traducteurs, le diplôme n’est pas encore obligatoire pour exercer mais la norme 17100 intègre dans ses exigences la nécessité de posséder un diplôme en traduction et/ou dans le domaine de spécialisation du traducteur, ou une expérience de plus de 5 ans dans le domaine de spécialisation et/ou en traduction.

Le profil et les compétences

Le traducteur technique se doit d’être à la fois un bon rédacteur dans sa langue maternelle (compétences linguistiques, grammaticales et orthographiques) et avoir des connaissances techniques pointues dans son/ses domaine(s) de spécialisation(s). La SFT recense près de 25 domaines inhérents à la traduction technique : juridique, financière, médicale, scientifique, énergie, nucléaire, transport, logistique, industrie, aéronautique, etc.

Il va sans dire que la maitrise d’une 2ème langue est essentielle pour devenir traducteur. Pour autant, être bilingue ne suffit pas pour exercer ce métier. Un bon traducteur technique utilisera une méthode de recherche approfondie et méticuleuse et fera preuve d’une très grande rigueur.

Par ailleurs, des logiciels de TAO à la traduction neuronale, les métiers de la traduction ont considérablement évolué ces dernières années et il est aujourd’hui indispensable d’avoir une bonne maitrise des outils informatiques existants. Compte tenu des avancées récentes en matière de traduction automatique, il est aussi primordial de faire preuve de beaucoup de discernement quant à son utilisation et d’ouverture d’esprit face aux nouvelles technologies qui émergent très régulièrement sur le marché.

Les conseils de Caupenne & Co.

Loin des clichés du traducteur littéraire travaillant avec son dictionnaire et son stylo, les compétences d’un traducteur technique recouvrent de multiples facettes : rédactionnelles, linguistiques, techniques, informatiques, communicationnelles, ou encore marketing. C’est aujourd’hui un métier hautement technologique bénéficiant pleinement des avancées de l’Intelligence Artificielle. Parallèlement aux études, il peut s’avérer intéressant de réaliser des séjours à l’étranger pour s’imprégner de la langue source, tout en continuant à s’intéresser à ses potentiels domaines de spécialisation futures. Ainsi, si vous souhaitez faire de la traduction aéronautique, il est fortement conseillé de lire des magazines ou écouter des podcasts qui y sont consacrés pour parfaire vos connaissances.

En somme, un bon traducteur technique est un caméléon en puissance, aussi bien curieux que rigoureux, linguiste que geek. Si vous pensez avoir ce profil multi-facettes de plus en plus recherché, ce métier est fait pour vous alors n’hésitez pas à vous lancer !